Cure de Carême (Jour 4)

Texte du P. Emmanuel d’Alzon, fondateur des Assomptionnistes (1810-1880)

Samedi après les Cendres

(Marc 6, 47-56)

Jésus-Christ monte dans la barque. Ils n’en sont que plus effrayés. « Et ils s’étonnaient de plus en plus en eux-mêmes. » Cependant, le vent avait cessé, mais leur coeur était aveuglé. Ils arrivent vers la terre de Génésareth, y amarrent leur barque, et alors ils le reconnaissent. Aussitôt, ils vont chercher tous les malades voisins pour que Jésus pût les guérir, et Jésus les guérit. Etrange disposition du coeur humain e non moins étonnante destinée de l’Eglise ! Semblable à son Fondateur, elle est successivement un objet d’abandon, de terreur, de confiance. Seigneur, que du moins pour moi, et par votre grâce, ma confiance, ma foi ne soient jamais ébranlées ! Que jamais je ne vous laisse seul, et que toujours je vous reconnaisse, surtout dans les épreuves que vous m’enverrez ou que vous enverrez à votre Eglise.

DL