La Chapelle

Bienvenue à la chapelle du prieuré.
Nous vous proposons une petite visite.

Parcours dans la chapelle.

La chapelle est un édifice symbolique permettant de vivre la foi au Dieu Vivant accompagnant l’humanité en pèlerinage sur cette terre.

Nous entrons au son de la cloche. Sur un porche blanc avec les lettres grecques Χ (khi) pour CH et Ρ (rhô) pour R, nous découvrons les premières lettres de CHRIST. Il nous rappelle que Jésus-Christ est « la porte des brebis » 1. Nous sommes ses brebis, il est le Pasteur.

Entouré de six vitraux, nous parcourons l’allée centrale comme des pèlerins. Nous observons en haut un vitrail rond illuminé par le soleil de midi 2. Il est symbole de la divinité illuminant le monde, de Dieu le Père regardant avec bonté toute Sa Création.

La vie des hommes à la suite du Christ est symbolisée
– par la naissance avec Marie, la Mère de Jésus le Fils de Dieu 3.
– puis l’épreuve du don de soi par la Croix du Christ et
– enfin l’espérance de la vie éternelle par la « porte vitrail » à l’ouest 4.

Ce parcours est revécu dans la liturgie de la messe :
– à l’ambon avec le livre, nous écoutons les paroles du Christ pour naître dans la foi;
– à l’autel nous revivons la mort et la résurrection de Jésus, victoire symbolisée par l’Agneau immolé 5.
– et au Tabernacle avec une veilleuse rouge, nous adorons la présence du Ressuscité au milieu de nous.

Notre communauté célèbre régulièrement la prière de l’Eglise ainsi que la messe.
Vous avez le droit de venir en particulier à ces horaires. La visite se poursuit à l’Eglise de Saint-Lambert.


1. La porte des brebis :

« Moi, je suis la porte. Si quelqu’un entre en passant par moi, il sera sauvé ; il pourra entrer ; il pourra sortir et trouver un pâturage. »
Jésus dans Jean chapitre 10

2. Dieu symbolisé par le soleil :

« Eh bien ! moi, je vous dis : Aimez vos ennemis, et priez pour ceux qui vous persécutent, afin d’être vraiment les fils de votre Père qui est aux cieux ; car il fait lever son soleil sur les méchants et sur les bons, il fait tomber la pluie sur les justes et sur les injustes. »
Jésus dans Matthieu chapitre 5

3. Vierge de Pitié dès la naissance (représentation très rare) :

« Marie mit au monde son fils premier-né ; elle l’emmaillota et le coucha dans une mangeoire, car il n’y avait pas de place pour eux dans la salle commune » dans Luc chapitre 2.

« Syméon les bénit, puis il dit à Marie sa mère : « Voici que cet enfant provoquera la chute et le relèvement de beaucoup en Israël. Il sera un signe de contradiction et toi, ton âme sera traversée d’un glaive » »
Prophétie de Syméon pour Jésus et Marie dans Luc chapitre 2

Interprétation : La mangeoire fait écho au dernier repas de Jésus dit « l’Agneau de Dieu » se donne en nourriture. Etre couché renvoie à sa mort dans le tombeau.

4. La porte étroite vers la Vie :

« Entrez par la porte étroite. Elle est grande, la porte, il est large, le chemin qui conduit à la perdition ; et ils sont nombreux, ceux qui s’y engagent. Mais elle est étroite, la porte, il est resserré, le chemin qui conduit à la vie ; et ils sont peu nombreux, ceux qui le trouvent. »
Jésus dans Matthieu Chapitre 7

5. L’Agneau de Dieu avec les quatre vivants :
Vision de Jean dans l’Apocalypse chapitre 4 et 5

« Le premier Vivant ressemble à un lion, le deuxième Vivant ressemble à un jeune taureau, le troisième Vivant a comme un visage d’homme, le quatrième Vivant ressemble à un aigle en plein vol. […] Jour et nuit, ils ne cessent de dire : « Saint ! Saint ! Saint, le Seigneur Dieu, le Souverain de l’univers, Celui qui était, qui est et qui vient. »

« Les Vivants et les Anciens ; ils étaient des myriades de myriades, par milliers de milliers. Ils disaient d’une voix forte : « Il est digne, l’Agneau immolé, de recevoir puissance et richesse, sagesse et force, honneur, gloire et louange. » »

Interprétation sur les quatre vivants :

« Leurs forme (lion, taureau, homme, aigle) représentent ce qu’il y a de plus noble, de plus fort, de plus sage, de plus agile dans la Création » selon la Bible de Jérusalem.
Ces quatre vivants peuvent devenir des symboles-idoles comme le firent des empires antiques : les babyloniens avec le Lion, les égyptiens avec le Taureau, les grecs avec l’Homme, et les romains avec l’Aigle.
Ou encore selon saint Ambroise « ici par les figures des animaux s’expriment les divers mouvements de l’âme : raisonnable dans l’homme, impétueux dans le lion, désirant dans le taureau, voyant dans l’aigle. »
Et moi aujourd’hui, comment ce qui est noble, fort, sage et agile s’incline devant l’humilité victorieuse de l’Agneau ?